Tu vis donc tu mérites. Oui.

Je vous vois venir : « la méritocratie ? tu t’y mets aussi ? » 😏🙄

Non, ou oui peut-être, mais autrement 🤨
Qui n’a pas eu de pensées disant qu’on ne pouvait pas réussir parce qu’on « a pas assez… », ou parce que « c’était trop facile », qu’on a « rien fait pour mériter », et qui empêche ainsi tout accueil de nos accomplissements ?

➳ Je mets en lumière le mérite inné, celui que l’on a parce que l’on est, parce que l’on nait.

Tu es, alors tu as droit et mérites Amour, Respect, Vie, Épanouissement, Réussite, Kiff, Joie, Humour…

Pourquoi ?
Et pourquoi pas surtout ?

Les raisons que j’entends le plus sont : que l’on « doit » d’abord « en chier« , « se battre« , « être une bonne personne« , « travailler sur soi« , ou je ne sais pas quoi d’autre, avant d’avoir accès et de mériter tout ça.

Bon ok mais qu’est-ce que c’est « en chier » ? comment on le mesure ? à partir de quand on en chie assez pour se dire que « ok là c’est bon je mérite ma récompense » ? où est la limite ?

Être une « bonne » personne, on en parle ? à quel point c’est conditionné et subjectif ? 😅 Chacun a ses valeurs hautes, son idéal de personne qu’il voudrait être, donc chacun a sa vision de « bonne » personne. Ainsi il n’y a que toi pour savoir si tu en es une ou pas, donc que toi qui peut déterminer si tu veux bien t’offrir et recevoir : Respect, Amour, Joie, Accomplissement,…

« Travailler sur soi« , ah, une injonction au labeur pour être ou devenir soi ? ça donne envie n’est-ce pas ? 😅 bon je suis un peu dans l’exagération mais soyons honnêtes, une proposition de cheminement vers ce à quoi on aspire, ça ne vous fait pas plus envie ? Moi si, d’ailleurs j’ai pu constater que mes plus grands cheminements sont ceux qui ont opéré sans que je m’en rende compte.

Enfin, « se battre« , pour son job, son couple, son rêve, sa famille, ou juste parce que c’est « comme ça qu’on réussit »…Peut-être, pour certain.e.s. Ok. Et sinon si on veut trouver comment on réussit dans ses domaines de vie sans devoir être dans des combats constants on peut ou…?
Et non, ça ne veut pas dire subir, se laisser porter et abandonner à tout va en attendant que les choses se présentent.

Tout est nuance, la rigidité et la considération éternelle d’une idée, croyance, principe, nous dessert, parfois plus que l’idée elle-même. Je reviendrai là-dessus dans un autre article.

Les points remis en question au-dessus viennent de constructions sociales, éducatives, d’expériences. On a le droit d’y dire non, comme d’y dire oui. La question c’est : est-ce que ça te porte ? ça t’amène où tu veux aller ? ça te connecte à la personne que tu aimes être ?

Petite question bonus : et si pour avoir ce qu’on l’on cherche, on pouvait déjà se l’offrir ?
(pour un retournement de cerveau : chercher une réponse précise et universelle 🤪)

Tu vis donc tu mérites.

Point.

➳ Tu vis donc tu mérites. Oui.
(répètes-le toi si besoin, même si tu n’y crois pas mais que tu as envie d’y croire)

Ça te parle ou tu voudrais plus d’explications ?

Anna 🤗

Tout est en toi. Oui mais…

Ça ne veut pas dire que tu dois tout faire seul.e.

J’ai observé 2 cas un peu extrêmes :

  • la personne qui a (quasiment) toujours tout fait tout.e seul.e sous prétexte d’indépendance,
  • et la personne qui n’a pas vraiment de limite à demander, solliciter, déléguer, aux autres.

L’autonomie n’est pas l’indépendance.

A tou.te.s j’aimerais dire que tout est en toi, que tu as le droit de demander et recevoir de l’aide ou du soutien et qu’être indépendant et être autonome ce sont deux choses bien différentes, non nécessairement incompatibles.

Silène de France (Silene gallica), Paca

➳ Avec l’autonomie, tu vois que tu as la possibilité quand tu n’es pas dans ta zone de talents, de solliciter celleux qui ont ces talents dont tu as besoin pour cette tache.
Et de la même manière, à celleux qui se chargent de tout attendre des autres, qu’elles ont aussi les ressources en elles, elles peuvent contribuer et ne pas s’épuiser à le faire, voire même en être nourries 🙃

➳ En tant qu’humain nous sommes animés par un esprit de contribution au groupe, à qqch de plus grand que soi car le nombre est sécurisant ! (oui oui, ça fait produire de l’Ocytocine, l’hormone du lien, de la confiance).

N’ayons pas peur d’offrir nos compétences, qualités, ressources

Il est possible de naviguer entre les deux cas si nous nous prenons en main et agissons pour nous et pour ce plus grand que nous. N’ayons pas peur d’offrir au monde ou d’offrir à soi 🥰

Où te situes-tu toi ? (il y a que moi que ça fait rire d’entendre cette phrase ?)

Anna

Le miroir de ses mondes

Ma perception de mon environnement extérieur miroite ce qu’il se passe dans mon environnement intérieur, et c’est un chouette constat pour mieux savoir ce qu’il se passe en nous, non ?

L’intersection de notre monde intérieur et notre monde extérieur est notre présent.

Nous percevons notre réalité à travers 2 мσи∂єѕ : notre monde intérieur et notre monde extérieur, dont 𝓵’𝓲𝓷𝓽𝓮𝓻𝓼𝓮𝓬𝓽𝓲𝓸𝓷 est notre 𝕡𝕣é𝕤𝕖𝕟𝕥 (🎁)

➳ Je t’explique avec une petite histoire perso.

Il était une fois…. Oups, ce n’est pas un conte, je recommence 🤪

Quand j’étais petite à adolescente, le vent était toujours pénible à vivre pour moi : j’avais souvent mal à la tête, mal au genou, “𝙡𝙚 𝙫𝙚𝙣𝙩 𝙚𝙨𝙩 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙢𝙤𝙞”, je me disais ! J’avais la sensation qu’on m’empêchait d’avancer, que le vent était un frein à mes mouvements. Vivant dans le Var où le mistral est fréquent, comment dire que ce n’était pas toujours facile pour moi 😅 J’avais quand même fini par m’habituer à ces sensations.

Puis vers mes 23 ans, je réalisais tout à coup que le vent n’avait plus ce même impact sur moi. Au contraire, le vent me donnait de l’énergie !

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Ok, super, mais qu’est-ce qui a changé pour que je puisse constater cela ?

➳ Mon ressenti physique du vent sur ma peau était totalement différent. Aujourd’hui il me porte, m’amène au changement, au déplacement, à l’action, il est un moteur source d’élan.

➳ J’ai alors réalisé que c’était le reflet de ma posture avec mes environnements et qu’elle avait évoluée avec le temps.

Avant, je me sentais beaucoup rejetée, sur le chemin des autres, dérangeante, pas à ma place. En fait en commençant à sortir de cette vision de moi (et juste en commençant, car c’est pas encore acquis ^^), j’ai calmé le vent, la tempête de mon monde intérieur où je me rejetais, me dérangeais, me limitais, me freinais. J’ai alors reçu le vent de mon monde extérieur avec un tout nouveau regard. 🥰

As-tu déjà expérimenté ça ?

Anna

Être en phase chrysalide

– 25 avril 2022 –


Il y a des périodes où je me sens comme en mutation. Et je ne suis pas la seule à le sentir, quand on vit une telle phase, on se sent bousculé.e !

Ce que j’ai expérimenté se traduit ainsi.

➳ Vivre pleinement les états fragiles, vulnérables liés à un ré-agencement intérieur.
Tu sais, c’est comme les larves d’insectes quand elles muent. C’est une étape où toutes les cellules à l’intérieur de la coquille protectrice se mélangent, et se re-spécifient pour créer un nouvel être (quand tout est prêt).


➳ C’est aussi vivre la dualité de ce sentiment de vulnérabilité, avec l’élan inarrêtable, fort, puissant presque invincible.

C’est déroutant autant que c’est évident et qu’est-ce que c’est grisant !

Même si le reste du monde ne tourne pas comme on pourrait rêver qu’il tourne, la vie est trop courte et incertaine pour ne pas faire les petits pas quotidiens pour se créer la vie dont on rêve.

Embrasser la vulnérabilité, c’est se rendre le pouvoir de se sentir invulnérable



Là où, aujourd’hui, je suis le plus surprise c’est quand j’ai constaté que c’est en embrassant la vulnérabilité, que l’on se sent invulnérable 💪🥰 et c’est ça le message que je voulais te faire passer.

➳ Tu peux être dans la vulnérabilité et ne pas craindre d’y perdre tes ailes. Je vois ça comme l’empowerment que tu ressens quand tu accueilles cette part vulnérable, elle te le rend bien 🤗 Quand tu la considères, elle n’est plus un puits d’énergie et de possibilités, mais une ressource. C’est la force de l’Amour que tu portes à chaque petit bout de toi.

Partage-moi ton sentiment par rapport à ça, et si tu te sens perdu.e dans tes sensations, on peut en discuter pour t’apporter de la lumière 🤗

Anna

La légende des 2 loups 2.0 🐺

➳ Connais-tu la légende des 2 loups ?

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C’est une histoire amérindienne qui dit que l’on est animé de 2 loups intérieurs qui combattent. Le premier est appelé “le Mal”, celui qui est à l’origine de la colère, l’envie, la jalousie, la tristesse, le regret,… Le second est appelé “le bien”, celui qui est à l’origine de la joie, la paix, l’amour,…
Un enfant demande au sage Cherokee qui est le vainqueur, ce à quoi le sage répond que celui qui gagne est celui que l’on nourrit.

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(NB : j’use de ces termes sans y mettre de valeur méliorative ou péjorative. Ce que je viens de lister est constitutif de notre cheminement)

Souvent on s’arrête là quand on parle de cette histoire, qui en dit déjà long et permet une première prise de conscience sur le pouvoir que nous avons sur notre réalité 🌱

➳ Je questionne le sous-entendu que l’on devrait nourrir que le “bon” loup, le Loup du Bien, et qu’ainsi on ne vivrait que le positif, le bien, l’agréable dans nos vies.

(NB : la notion de bien et mal serait à définir en amont, donc déjà là, l’identité des deux loups pourrait être revue avec d’autres mots. Mais gardons cela pour une autre fois ^^)

Affamer un loup le rend intenable, incontrôlable, il cherche à tout prix à trouver de la nourriture. Ici c’est celle de l’autre qu’il convoite, sa meilleure stratégie sera sûrement d’attendre un moment de faiblesse pour réapparaître et la lui voler. Est-ce que ce risque en vaut la peine ? Est-ce que c’est réellement ce que l’on recherche ?

Si les 2 loups nous animent, c’est que les 2 sont pertinents pour notre cheminement. Ils ont leurs qualités respectives, leurs forces, leurs faiblesses, leurs sagesses.

Le Loup “du Mal” peut héberger la ténacité, le courage, l’intrépidité,.. dont l’autre manque, mais qui apporte bienveillance, compassion, attention,…

Cela semble ainsi peu durable de vivre en ne s’occupant que du Loup “du Bien”. Pour nous guider et avoir les moteurs qui nous font avancer, nous avons besoin des 2 😌
En discriminer un serait renier des parts de nos forces, guidances intérieures et tenter d’enfermer des émotions qui ne disparaîtront pas pour autant.

➳ Mon expérience m’a enseignée que celles que j’ai essayé d’enfouir me sont revenues en masse quand je n’avais plus la force de les maintenir ou que j’avais « baissé ma garde ». Et ce ne sont pas des vagues émotionnelles que j’ai vécues, mais des tsunamis, ouragans, tempêtes incontrôlables… Et là, j’ai vu le loup affamé.. Le loup dont je ne m’étais pas occupée, car je pensais que l’ignorer suffirait pour me faire vivre que les “bonnes” choses dans la vie. Je m’étais trompée… et c’est ok.

Car aujourd’hui je sais que je ne veux pas être dans l’appréhension de la domination soudaine d’un Loup en moi, j’ai créé un espace de cohabitation où les deux sont accueillis, avec les messages, les forces, qu’ils peuvent m’apporter.

Ainsi, la présence des deux loups n’est plus à l’origine d’une séparation intérieure, mais d’une unification.

Tout est déjà là en fait.

Si cela te parle, que tu veux en discuter, n’hésite pas à m’écrire ici ou sur les réseaux 🤓 je serai ravie d’échanger !

Anna