Tout est en toi. Oui mais…

Ça ne veut pas dire que tu dois tout faire seul.e.

J’ai observé 2 cas un peu extrêmes :

  • la personne qui a (quasiment) toujours tout fait tout.e seul.e sous prétexte d’indépendance,
  • et la personne qui n’a pas vraiment de limite à demander, solliciter, déléguer, aux autres.

L’autonomie n’est pas l’indépendance.

A tou.te.s j’aimerais dire que tout est en toi, que tu as le droit de demander et recevoir de l’aide ou du soutien et qu’être indépendant et être autonome ce sont deux choses bien différentes, non nécessairement incompatibles.

Silène de France (Silene gallica), Paca

➳ Avec l’autonomie, tu vois que tu as la possibilité quand tu n’es pas dans ta zone de talents, de solliciter celleux qui ont ces talents dont tu as besoin pour cette tache.
Et de la même manière, à celleux qui se chargent de tout attendre des autres, qu’elles ont aussi les ressources en elles, elles peuvent contribuer et ne pas s’épuiser à le faire, voire même en être nourries 🙃

➳ En tant qu’humain nous sommes animés par un esprit de contribution au groupe, à qqch de plus grand que soi car le nombre est sécurisant ! (oui oui, ça fait produire de l’Ocytocine, l’hormone du lien, de la confiance).

N’ayons pas peur d’offrir nos compétences, qualités, ressources

Il est possible de naviguer entre les deux cas si nous nous prenons en main et agissons pour nous et pour ce plus grand que nous. N’ayons pas peur d’offrir au monde ou d’offrir à soi 🥰

Où te situes-tu toi ? (il y a que moi que ça fait rire d’entendre cette phrase ?)

Anna

Le miroir de ses mondes

Ma perception de mon environnement extérieur miroite ce qu’il se passe dans mon environnement intérieur, et c’est un chouette constat pour mieux savoir ce qu’il se passe en nous, non ?

L’intersection de notre monde intérieur et notre monde extérieur est notre présent.

Nous percevons notre réalité à travers 2 мσи∂єѕ : notre monde intérieur et notre monde extérieur, dont 𝓵’𝓲𝓷𝓽𝓮𝓻𝓼𝓮𝓬𝓽𝓲𝓸𝓷 est notre 𝕡𝕣é𝕤𝕖𝕟𝕥 (🎁)

➳ Je t’explique avec une petite histoire perso.

Il était une fois…. Oups, ce n’est pas un conte, je recommence 🤪

Quand j’étais petite à adolescente, le vent était toujours pénible à vivre pour moi : j’avais souvent mal à la tête, mal au genou, “𝙡𝙚 𝙫𝙚𝙣𝙩 𝙚𝙨𝙩 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙢𝙤𝙞”, je me disais ! J’avais la sensation qu’on m’empêchait d’avancer, que le vent était un frein à mes mouvements. Vivant dans le Var où le mistral est fréquent, comment dire que ce n’était pas toujours facile pour moi 😅 J’avais quand même fini par m’habituer à ces sensations.

Puis vers mes 23 ans, je réalisais tout à coup que le vent n’avait plus ce même impact sur moi. Au contraire, le vent me donnait de l’énergie !

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Ok, super, mais qu’est-ce qui a changé pour que je puisse constater cela ?

➳ Mon ressenti physique du vent sur ma peau était totalement différent. Aujourd’hui il me porte, m’amène au changement, au déplacement, à l’action, il est un moteur source d’élan.

➳ J’ai alors réalisé que c’était le reflet de ma posture avec mes environnements et qu’elle avait évoluée avec le temps.

Avant, je me sentais beaucoup rejetée, sur le chemin des autres, dérangeante, pas à ma place. En fait en commençant à sortir de cette vision de moi (et juste en commençant, car c’est pas encore acquis ^^), j’ai calmé le vent, la tempête de mon monde intérieur où je me rejetais, me dérangeais, me limitais, me freinais. J’ai alors reçu le vent de mon monde extérieur avec un tout nouveau regard. 🥰

As-tu déjà expérimenté ça ?

Anna

Être en phase chrysalide

– 25 avril 2022 –


Il y a des périodes où je me sens comme en mutation. Et je ne suis pas la seule à le sentir, quand on vit une telle phase, on se sent bousculé.e !

Ce que j’ai expérimenté se traduit ainsi.

➳ Vivre pleinement les états fragiles, vulnérables liés à un ré-agencement intérieur.
Tu sais, c’est comme les larves d’insectes quand elles muent. C’est une étape où toutes les cellules à l’intérieur de la coquille protectrice se mélangent, et se re-spécifient pour créer un nouvel être (quand tout est prêt).


➳ C’est aussi vivre la dualité de ce sentiment de vulnérabilité, avec l’élan inarrêtable, fort, puissant presque invincible.

C’est déroutant autant que c’est évident et qu’est-ce que c’est grisant !

Même si le reste du monde ne tourne pas comme on pourrait rêver qu’il tourne, la vie est trop courte et incertaine pour ne pas faire les petits pas quotidiens pour se créer la vie dont on rêve.

Embrasser la vulnérabilité, c’est se rendre le pouvoir de se sentir invulnérable



Là où, aujourd’hui, je suis le plus surprise c’est quand j’ai constaté que c’est en embrassant la vulnérabilité, que l’on se sent invulnérable 💪🥰 et c’est ça le message que je voulais te faire passer.

➳ Tu peux être dans la vulnérabilité et ne pas craindre d’y perdre tes ailes. Je vois ça comme l’empowerment que tu ressens quand tu accueilles cette part vulnérable, elle te le rend bien 🤗 Quand tu la considères, elle n’est plus un puits d’énergie et de possibilités, mais une ressource. C’est la force de l’Amour que tu portes à chaque petit bout de toi.

Partage-moi ton sentiment par rapport à ça, et si tu te sens perdu.e dans tes sensations, on peut en discuter pour t’apporter de la lumière 🤗

Anna